viens
avec moi
Je
me sens comme l’air
Je
suis libre et je suis fier
Je
vais de pays en paysage
Sans
jamais poser mes bagages
J’avais
parcouru des océans
Sans
connaître de sentiments
Sans
vivre les peines et les tracas
Ni
le bonheur d’aimer comme ça
J’avais
le coeur si bien planté
Battant
un rythme mesuré
Maintenant
quand je te vois il s’emballe
Et
quand tu t’éloignes il me fait mal
Mais
la musique du cœur reste la plus belle
Je
viens de loin, d’ailleurs, pour elle
L’amour
pour moi n’aura qu’un seul visage
Dis
moi que je ne suis pas quelqu'un de passage
J’ai
aimé marcher sans fin
J’ai
aimé vivre de rien
Toi
tu vis prisonnière d’une cage
Dont
les barreaux t’ont rendue sage
Tu
mérites le vent dans tes cheveux
Il
sera beau comme le sont tes yeux
Tu
es faite pour être libre
Laisse
moi t’aider à te sentir vivre. |
Les
laisse pas avoir ta peau
Ton
innocence est si belle ton cœur si pur
Ton
destin ton avenir sont clairs comme l’azur
Si
tu prend en main la tournure de la planète
Elle
reprendra un chemin plus honnête
Un
tour plus humain au milieu des comètes
Partout
y’a des vies qu’on achète le prix d’une balle
Des
gens vivent sur le dos de ceux qui ont les mains sales
Y’a
des hommes baissés à ratisser la terre de leurs doigts blessés
Pendant
que d’autres accrochent des rolex à leur poignet
Tes
yeux sont bleus comme l’horizon
Mais
ton regard est noir comme la cour d’une prison
Tu
marches droite comme la fierté
D’être
encore libre de penser
Ton
courage est si beau
Les
laisse pas avoir ta peau
Partout
y’a des voix qui s’élèvent colères
Pour
qu’on arrête les trêve et qu’on relance les guerres
Y’a
des cris de famine qu’on étouffe et des gens que l’on noie
Y’a
des crimes que l’on cache dans le coca cola
Tes
cheveux sont blond comme le soleil
Mais
leur jaune profond nous rappelle qu’ailleurs on le paye
Tu
t’avances digne comme une déesse
Qui
aurait vaincu sa propre détresse
Ton
amour est si beau
Les
laisse pas avoir ta peau
Partout
y’a des hommes qui hurlent la mort
Pour
qu’on vende ou qu’on viole ou qu’on pille encore
Y’a
des gens qui travaillent pour rien et d’autres qui gagnent gros
Y’a
des misères cachées dans l’ombre des mac do
Ton
sourire est doux comme le miel sucré
Mais
tu es consciente que l’addition pour certain est plus que salée
Du
monde tu connais les peines
Tu
sais qu’il faut faire que la vie reprenne
Ton
combat est si beau
Les
laisse pas avoir ta peau
Partout
y’a des cris de haine sauvages
Pour
qu’on assassine les enfants et les vieux des villages
On
vend pas des esclaves qui peuvent pas coudre des semelles à la main
On
gagne pas d’argent sur des gens qui ont besoin de soin
Tu
es belle comme jamais j’ai vu
Et
tu luttes pour qu’ailleurs tous aient ce qui leur est du
Ta
démarche est empreinte d’une telle dignité
Que
c’est à genoux que je te regarde passer
Ton
idéal est si beau
Les
laisse pas avoir ta peau
Les
laisse pas avoir ta peau
Ton
innocence est si belle ton cœur si pur
Ton
destin ton avenir sont clairs comme l’azur
Si
tu prend en main la tournure de la planète
Elle
reprendra un chemin plus honnête
Un
tour plus humain au milieu des comètes
Ton
idéal est si beau
Les
laisse pas avoir ta peau |
J’ai
cru te voir passer dehors
Une
fois de plus, encore, encore
Comme
un fantôme qui me harcèle
Comme
un fantôme
Mais
tu es tellement plus belle
Tu
es si fine au milieu de la pluie
Quand
tes pas t’emmènent sans bruit
Au-delà
de la nuit étoilée
Et
ton ombre me rappelle celles que nos corps faisaient
Quand
du soir au matin
Ils
n’en faisaient qu’un
J’ai
cru te voir passer dehors
Une
fois de plus, encore, encore
Comme
un souvenir qui me hante
Comme
un souvenir
Un
souvenir qui te rend tellement vivante
J’ai
cru te voir passer à ma fenêtre
A
ma fenêtre
Une
fois de plus je voudrais être
Ailleurs,
de l’autre côté peut être
De
l’autre côté avec toi
Alors
dis-moi
Dis-moi
que la vie m’y mènera
Et
que tu m’attendras |
Ah
quel grand malheur
Il
avait rêvé de ça toute sa vie
Elle
était pourtant encore plus belle
Que
toutes celles
Toutes
celles à qui il avait souri
Ils
s’étaient aimés en secret
Ils
avaient partagés tous les serments
Les
pactes d’éternité
Qui
lient pour toujours les amants
Ah
quel grand malheur
Une
nouvelle histoire de cœur
Je
connais bien, ca finit mal
Que
du chagrin et c’est normal
Quand
on aime plus qu’on doit
On
se blesse bien des fois
Ah
quel grand malheur
Elle
sentait comme les fleurs
En
fait après l’avoir sentie
C’est
les fleurs qui ont pris son odeur
Et
il l’aimait pour la vie
Il
n’avait aimé que pour être déçu
La
torture de l’amour qui déchire l’âme
Les
gens qui souffrent autant n’en veulent plus
Mais
lui aimait toujours la même femme
Ah
quel grand malheur
Une
nouvelle histoire de cœur
Je
connais bien, ca finit mal
Que
du chagrin et c’est normal
Quand
on aime plus qu’on doit
On
se blesse bien des fois
Quand
on aime
Quand
on aime
Quand
on aime vraiment
On
s’aperçoit désespéremment
Que
les sentiments sont tranchants
Ah
quel grand malheur
Une
nouvelle histoire de cœur
Je
connais bien, ca finit mal
Et
c’est une histoire banale |
Un
diamant sous tes paupières
Brille
de l’éclat le plus clair
Quand
sa beauté m’éblouit
Il
me montre la route du paradis
Chacun
de tes gestes et de tes mots
M’emmène
plus loin m’emmène plus haut
A
chaque clignement de tes yeux
A
chaque regard j’y voie mieux
Et
l’amour à porté de nos vœux
N’attend
plus que nos aveux. |
Poème
du 12 février
Aujourd’hui
une étoile est née
Flamboyante
comme un soleil
D’un
seul trait à travers le ciel
Je
ne l’ai vu que le temps de l’aimer
Je
la regrette comme elle brillait
C’était
l’étoile du matin d’un douze février |
Le
passage de la mauvaise saison
J’ai
ouvert les yeux sur un ciel sombre
Et
à la place du sol juste une immense ombre
Le
soleil avait caché son visage et ses rayons
Pour
le passage de la mauvaise saison
De
tous les horizons des nuages sont arrivés
Les
averses ont commencé à frapper la terre
Chargées
de terreur et de malheurs cachés
Comme
si taire sa peur la faisait se taire
Je
ferme les paupières je pense à ton visage
Clos
dans ma misère et attendant l’orage
J’ai
senti les gouttes couler dans mes yeux
Mais
cette fois ce n’est que l’eau du ciel
Car
quand se sont mes larmes elles ont le goût du sel
Et
je ne tente de t’oublier que pour me souvenir mieux
Et
c’est de l’eau du ciel qui coule dans mes yeux
Car
quand ce sont mes larmes elles ont le goût du sel
A
croire que les océans sont des pleurs éternels |
Explications
Elle
a la même voix
Elle
a le même rire
Et
même si elle m'attire
Ce
ne sera jamais toi
Elle
n'a pas tes beaux yeux
Ni
même tes jolis seins
Mais
on s'entend si bien
Je
crois je l'aime un peu
Et
puis elle est si tendre
Qu'avec
elle j'oublie
Tous
les petits soucis
Que
tu ne peux comprendre
Voilà
tu sais pourquoi
Quand
je suis avec elle
Je
la trouve si belle
Parfois
plus belle que toi |
Ils
se marient aujourd'hui
Veux-tu
danser ma belle
Je
te serai fidèle
Si
tu m'offres tes bras
Je
serai tout à toi
Lentement
tu t'es avancée
Puis
tu m'as enlacée
On
est bien tous les deux
Je
ne t'aime pas qu'un peu
Nos
regards se sont croisés
Je
t'ai demandé de m'épouser
Mais
tu ne voulais pas
Il
est trop tôt pour ça
Dans
un sourire tu as refusé
Que
je te donne un baiser
Alors
nous nous sommes tus
Dans
tes bras j'ai disparu
La
musique s'est arrêté
Et
nous nous sommes quittés
Je
suis allé m'assoir
Une
larme dans le regard
On
a voulu me consoler
De
mes espérances envolées
-
Elle n'est pas seule sur Terre
-
Mais c'est elle que je préfère
Cette
histoire n'est pas finie
Ils
se marient aujourd'hui
Après
s'être fiancés
Un
quatorze février |
Note
du Trou du Hobbit
: décidément le mois de février est très chargé
! |
promesse
Je
te promet
Je
t’offrirai des lacs entiers
Je
te conduirais aux portes des rivières
Qui
déversent leur cours dans le sel de la mer
Je
ne t’offre pourtant
Jamais
plus que ce que j’ai
Ce
monde qui bat est le notre
Je
t’aime plus que je ne pourrai
Jamais
aimer quelqu’un d’autre
Je
te promet
C’est
avec toi que j’irai
Jusqu’au
bout de mes rêves
Car
ils naissent dans tes yeux quand la lune se lève
Je
ne t’offre pourtant
Jamais
plus que ce que j’ai
Les
espoirs sont humains
Je
t’aime plus que je ne pourrai
Jamais
plus aimer quelqu’un |
sentiment
Sur
le quai d’une gare le rêve échoue
Et
je te voie qui t’éloigne
Qui
t’éloigne
Moi
je vais, je me laisse porter
Sur
l’air, par le vent
Je
regarde jamais en arrière
Car
je suis à contre courant de mes sentiments
Dans
la cabine qui prend le large
C’est
moi qui échoue
Qui
échoue
Et
je pars, je vais au hasard
De
la vie, et du temps
Je
regarde jamais en arrière
Car
je suis à contre courant de mes sentiments |
Le
débat
Ce
n’est pas un manque d’imagination
Quand
tu la vois danser
Mais
tu ne te pose pas trop de questions
Sur
le reste de la soirée
Après
tout ce qu’elle a bu
Tu
pourras lui affirmer
Qu’elle
n’a rien oublié
De
ce qu’elle n’a pas retenu...
L’homme
ou la bête
Où
se situe le débat ?
La
différence est dans la tête
Mais
pour toi c’est plus bas
Quoi
qu’elle pense quoi qu’elle fasse
Tu
suivras ton instinct
Quoi
qu’elle dise tu te casses
Demain
matin
Et
te voilà rassasié
Quand
le soleil se lève
Cette
nuit que tu lui as volé
S’envole
avec ses rêves
Tu
lui trouvais un beau cul
Tu
l’avais fait rire
Quand
tu l’as revue
Tu
n’as rien su lui dire... |
Cette
Jeunesse qui Déconne
Lui
qui vit comme pour de faux
Il
sent un manque un vide
Un
oubli comme un cri
Qui
résonnerait dans son cerveau
Elle
qui vit pour son travail
Qui
semble perdue tombée du nid
Combien
de temps combien d’amis
Va-t-elle
perdre dans la bataille
Il
l’aime elle le sait
Elle
se cache pour le chasser
Elle
pense à son avenir
Celui
qui va les séparer, qui va la faire partir
Des
rêves au delà de là elle n’en a pas.
Ils
ont l’air joyeux
Incapables
d’être soucieux
Mais
ce qui les blesse est au fond d’eux
Cette
jeunesse qui déconne
Qui
passe son temps au téléphone
Elle
nourrit un rêve un seul
Qu’enfin
il sonne
Lui
qui vit comme pour de faux
Il
manque d’un contact sur sa peau
Quand
il voudrait dire « elle et moi »
Et
qu’elle ne lui renvoie qu’un regard froid
Elle
qui lutte contre son sort
Qui
a dans son cœur comme un vide qui la déchire
Quand
elle ne l’écoute pas quand elle s’endors
Ça
deviens pire
Quand
il flotte autour d’elle
Qu’il
manque de temps qu’il manque de mots
Pour
lui dire comme elle est belle
Et
combien son amour aussi est beau
Quand
elle travaille à son bureau
Qu’elle
passe les chapitres un à un
Pour
combattre son destin
Pour
réussir à réussir quand lui oublie les examens
Il
voulait de l’amour
Elle
endurait la solitude
Pour
son concours
Pour
ses études
Qui
a tort qui a raison
Entre
la société et la passion
Si
l’un se trompe et continue
Contre
la raison ou contre ses émotions
S'il
ose aller jusqu’où on y croit plus
Jusqu’où
ira
Celui
qui ne se trompe pas ?
La
vie ou ses apparences
Bien
peu font la différence. |
mélancolie
Comme
un marin parti loin du rivage
Oublier
que la vie offre aussi des naufrages
Et
comme blessé par des années de pluie
Il
portait sur son front de profonds sillages
Et
dans ses yeux toute la mélancolie
D’une
vie passée à attendre l’éclaircie |
LA
BESTIOLE JAUNE
J’ai
rêvé d’une bestiole jaune sans cou
Qui
aurait vécu comme un pou
Sur
un crâne chauve pas bien du tout.
Elle
aurait rêvé du poil ma bestiole jaune.
Elle
l’aurait imaginé idéal et n’aurait plus voulu que lui
Mais
jamais il n’apparut, rendant triste sa vie
Elle
désespérait de ne jamais croiser le poil
Dont
l’image hantait ses nuits sans étoiles
Mais
un jour la bestiole jaune dont je te parle elle aurait sauté du
crane chauve
Pour
fuir la vie elle aurait choisit de sauter
Elle
pensait peut être qu’il n’y avait rien à part son crâne
Alors
la mort dans l’âme
Elle
l’aurait quitté
Pour
atterrir sur un chien jaune comme elle
Avec
à peine plus de cou qu’elle
Un
chien pas beau tu vois, un chat qu’on appelle ça
Mais
alors du poil tu me diras…
Y’en
avait plein du poil mais du vilain
Du
poil pas doux, dur comme du crin
Alors
forcément avec son rêve ça collait pas
Y’avait
un poil encore plus laid que tout les autres
Un
poil que tu te demandais si c’était possible une telle vautre
Dans
la fabrique d’un poil
Mais
celui là du sang il en avait
Du
bon qui donnait des forces et qui rendait joyeux
Du
sang de poil juteux
La
bestiole jaune dans mon histoire, elle mors pas le poil
Parce
qu’il est pas beau et qu’elle sent pas le sang en dessous
Elle
pense que le sang il est sous son poil idéal
Alors
elle attend, elle attend
Elle
croque un beau poil de temps en temps
Mais
jamais elle le trouve le sang qui rend heureux…
Toi
tu es un peu mieux que ça
Toi
tu sais qu’il faut chercher le sang
Et
pas le poil au-dessus
Alors
pour un vieux poil comme moi
Qui
est là qui t’attend
Qui
est toujours prêt à te donner son sang
Fait
un effort bestiole jaune
Bestiole
de mes rêves
Et
vient sur mon poil, car je t’aime
|
Quitter
le port
Tu
vois poisson je t'envie un peu
Vivre
ta vie paisible au fond des eaux bleues
Même
si un pêcheur comme moi peut t'enlever à tes frères
Tu
pars sans savoir ce que tu perds.
Moi
c'est tout le contraire,
Quand
je quitte le port je ne sais pas
Si
la mer voudra de moi,
Ou
si je quitte le port pour la mort.
Quitter
le port, mettre sa vie en jeu,
Sur
l'eau bleue.
Laisser
femme et enfants,
Pour
ramener le Thon blanc.
Un
jour les flots auront leur revanche,
Et
je n'aurais plus qu'a prier sur ma planche
Pendant
qu'au loin à terre
Pour
manger d'autres prendront la mer
Quitter
le port, mettre sa vie en jeu,
Sur
l'eau bleue.
Laisser
femme et enfants,
Pour
ramener le Thon blanc.
Quitter
le port, mettre sa vie en jeu,
Sur
l'eau bleue.
Laisser
femme et enfants,
Pour
ramener le Thon blanc. |